Alors que de nombreuses manifestations contre la réforme des retraites se déroulent encore aux quatre coins de la France, l’imprévisible patron de Tesla et Twitter y est allé de son petit commentaire sur le sujet, qui préoccupe les Français depuis quelques semaines.
En réponse à une vidéo postée sur Twitter montrant des rues de Paris prises d’assaut par des manifestants avec du mobilier urbain en feu, Elon Musk a réaffirmé son soutien à la réforme défendue par le gouvernement français. « L’âge de la retraite en France est trop bas. C’est un vrai problème », a-t-il écrit ce samedi sur la plateforme.
« La France semble aimer avoir une bonne grève/émeute de temps en temps », avait également commenté le multimilliardaire quelques minutes auparavant, en réponse à la vidéo partagée par Kim Dotcom, un informaticien connu pour son site de téléchargement illégal Megaupload, fermé en 2012.
« Vous passez à côté du sujet »
Un commentaire qui a rapidement fait réagir de nombreux internautes, agacés de voir à nouveau le fantasque patron de Tesla et Twitter s’exprimer sur la situation sociale en France. « Vous passez à côté du sujet. Si tel est le cas, passez par le processus démocratique et votez. Pas par décret exécutif », lui a ainsi répondu un internaute.
Il semblerait même que le streameur français Arkunir, qui avait déjà réussi en novembre à « ratio » le multimilliardaire, ait réitéré son petit exploit. Le tweet du Français, qui s’est contenté de poster « un point d’interrogation », a en effet récolté plus de likes que n’en a récoltés le tweet d’Elon Musk. Une nouvelle « humiliation » pour le patron de la plateforme, qui a beaucoup amusé les internautes.
Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk s’exprime sur la réforme des retraites en France. En janvier dernier, le patron de Tesla avait déjà apporté un soutien encore plus direct à cette réforme, estimant alors que « Macron [faisait] une chose difficile, mais juste ». « L’âge de la retraite de 62 ans a été fixé alors que les durées de vie étaient beaucoup plus courtes. Il est impossible à un petit nombre de salariés de soutenir un grand nombre de retraités », écrivait-il alors sur son compte Twitter.