
CHARLOTTETOWN — L’Île-du-Prince-Édouard lève certaines restrictions de santé publique, mais maintient au moins jusqu’au 28 avril le port du masque obligatoire dans les espaces publics intérieurs.
Les responsables avaient auparavant déclaré qu’ils s’attendaient à supprimer l’obligation du masque d’ici le 7 avril.
La médecin-hygiéniste en chef, la docteure Heather Morrison, a déclaré aux journalistes mardi que les masques sont plus efficaces contre le nouveau coronavirus lorsque leur port est exigé dans tous les espaces publics intérieurs.
Le gouvernement élimine par ailleurs, à compter de mercredi, toutes les limites de rassemblement et de capacité. Les tests de dépistage aux points d’entrée dans la province seront volontaires jusqu’au 28 avril. D’ici là, les visiteurs dans l’île se verront proposer des informations et des tests rapides, a déclaré la docteure Morrison.
Les contacts étroits de cas positifs ne seront pas tenus de s’isoler, mais toute personne qui développe des symptômes devra être testée dans une clinique et s’isoler jusqu’à ce que les résultats soient connus.
La docteure Morrison a signalé un décès lié à la COVID-19 survenu au cours de la semaine dernière, impliquant une personne de plus de 80 ans. Elle a souligné que la province comptait 3619 cas actifs de COVID-19 et que 30 personnes étaient hospitalisées avec la maladie, dont trois aux soins intensifs.
On signalait des éclosions dans onze foyers de soins communautaires et de soins de longue durée, ainsi qu’au centre correctionnel provincial et à l’hôpital Kings County Memorial. Il y avait aussi des cas ou des éclosions dans 34 garderies.
Malgré le nombre de nouveaux cas, le premier ministre, Dennis King, a déclaré aux journalistes que l’île s’en tirait mieux que de nombreux autres endroits. La docteure Morrison s’attend à une augmentation des cas dans les semaines à venir, et le maintien du masque obligatoire pendant un certain temps encore est destiné à freiner cette augmentation, a-t-elle dit.
En Nouvelle-Écosse
En Nouvelle-Écosse, l’Assemblée législative a décidé de revenir à une formule hybride, en raison d’une éclosion de COVID-19.
Cette décision ne limite pas le nombre de députés qui peuvent être en Chambre, mais elle leur offre la possibilité de «siéger» par visioconférence.
Cette décision intervient près de deux semaines après la reprise des travaux parlementaires à l’Assemblée législative, le 24 mars.
La leader du gouvernement en Chambre, Kim Masland, a déclaré mardi à l’Assemblée législative que le quorum pour les délibérations en personne sera de 15 députés sur 55, en comptant la présidence.
Mme Masland a indiqué que la formule hybride sera utilisée pour le reste de la session.
À la fin de la semaine dernière, jusqu’à six députés et membres du personnel auraient été en isolement après avoir contracté la COVID-19.