
WASHINGTON — Le temps plus chaud et les craintes qui s’estompent au sujet de la COVID-19 pourraient faire augmenter la migration irrégulière à la frontière canado-américaine, croient les experts.
La police a observé jusqu’ici cette année, même pendant les froids mois d’hiver, un nombre record de demandeurs d’asile potentiels qui tentent d’entrer au Canada — la plupart au Québec, par le chemin Roxham, en Montérégie.
Par ailleurs, les autorités américaines semblent également voir plus de personnes tenter de traverser la frontière dans l’autre sens.
Six Autochtones ont ainsi été sauvés fin avril d’une embarcation qui coulait sur la rivière Saint-Regis, dans le nord de l’État de New York. Selon des documents judiciaires, il s’agirait d’une opération de trafic de personnes qui a mal tourné.
Une famille de quatre autres migrants indiens avait péri en janvier dernier en tentant de traverser la frontière américaine depuis le Manitoba, à travers champs par un froid polaire. Les procureurs croient qu’il s’agit aussi d’un stratagème similaire de trafic de personnes.
Les autorités frontalières du Vermont et du Maine ont également intercepté récemment des véhicules remplis de personnes entrées de façon irrégulière aux États-Unis, notamment un groupe de ressortissants roumains venus du Canada.